Rationnel d’utilisation de cette stratégie de recrutement dans la lutte contre l’hépatite C en France

  • L’estimation du nombre UD en France est de 280 000 personnes dont 105 000 injecteurs ;
  • Séroprévalence de l’hépatite C chez les UD suivis en CSAPA variant de 24 % à 52 % mais pas de donnée en population générale d’UD ;
  • De nombreux lieux possibles de mise en soins (médecins généralistes, CAARUD avec file active de 75 000 personnes, CSAPA) mais de nombreux UD sont exclus du système de soin, en lien avec l’utilisation de produits stupéfiants, la peur, la marginalisation, l’expérience de la stigmatisation, les comorbidités psychiatriques et l’accès limité à l’assurance maladie pour les personnes en situation de migration ;
  • 95 % de guérison avec traitement antiviral direct (AVD) chez UD, y compris les UD injecteurs actifs (groupe à haut risque d’infection et de transmission) mais aucune donnée sur le pourcentage d’UDI déjà traités ;
  • Un meilleur contrôle de l’infection VHC au sein des UD permettrait de réduire fortement la dynamique de l’épidémie et d’atteindre l’objectif d’élimination de l’hépatite C fixé à 2030 (2025 en France) par l’OMS.